mardi 29 mai 2012

Chap. 5 : De quelque ivresse et d’un putain de cul !


 




Un putain de salaud de rayon de soleil était venu se planter dans son cul, en plein dans son trou du cul, elle dormait sur le ventre,  les jambes écartées, putain, quel cul, mais quel cul !, je pouvais voir sa petite chatte, son petit fourbis poilu au repos, et merde !, j’allais quand même pas laisser un connard de rayon lumineux matinal la sodomiser, pour poétique que la scène puisse paraître !, Barre-toi, couillon !, j’ai remplacé le rayon par mon doigt que j’avais quand même sucé un peu avant, histoire de faciliter les choses, elle a poussé un léger Mmm !, c’était bon, je pouvais y aller, je sais pas, moi, mais voir ça, son cul, rondouillard, lisse, putain !, ça c’est de l’art, et du grand, et tous les peinturlureurs de mes deux peuvent aller se rhabiller !, bon, elle était sur le ventre, alors pour lui lécher le nombril, pas facile, tant pis, mais qu’est-ce que j’aurais aimé remplacer mon doigt par ma queue qui montrait une bandaison matinale des plus satisfaisantes !, je suis allé voir du côté de sa petite chatte, c’était bon aussi, elle mouillait ce qu’il fallait pour que j’envisage une véritable entrée en matière, mais avant de me mettre à la travailler, un coup d’œil au rayon de soleil, Eh, salopard dévergondé, mon trou du cul, tu le laisses tranquille !, je suis con, je me marrais tout seul !, bon, allez, on y va, ah, merde !, la capote, bon, je l’enfile et en avant, elle avait une petite chatte, je l’ai déjà dit, je crois, fallait y aller avec un peu de délicatesse, et puis, pour la sortir du sommeil, tout doux, tout doux, j’étais dedans, putain, comme c’est bon les petites chattes, ça serre comme il faut !, ses Umm ! étaient un peu plus sonores, un peu plus longs aussi, j’ai commencé à la tringler avec plus de rapidité et de force, elle a remplacé ses Umm ! par des Ah ! et des Oh et, quand ça allait venir, par des Oui !, je crois qu’on a joui ensemble, et c’était tant mieux, j’avais pas envie de la finir à la main, et puis j’avais décidé de me mettre à bosser sur le putain d’article pour Belami, C’est quoi l’amour ?. Elle s’est retournée, elle avait des yeux un peu humides, brillants comme un gland lustré, elle m’a dit : Bonjour, chéri, j’aime ta manière de me réveiller !, elle s’est collée contre moi : Je t’aime ! La journée commençait bien.


C’était la première fois qu’Hildegarde dormait avec moi. D’habitude, j’aime pas trop ça, surtout quand il fait chaud, c’en est même chiant, elles s’aimantent, et on a beau mettre le ventilateur à fond, rien à faire, on sue comme une bête ! Mais bon, même si je préférais dormir seul, un réveil comme ça, ça valait bien un petit effort ! Sacrée isalope d’Hildegarde, elle était arrivée hier au soir complètement bourrée, elle avait seulement dit : Allez, Charles, fais-moi des trucs cochon ! J’étais abasourdi, des trucs cochon ?, mais c’était quoi des trucs cochon pour elle, et puis, des trucs cochon pour elle ou pour moi ?, j’étais dans une de ces merdes ! Je l’ai allongée sur le lit, je lui ai léché le nombril, et... Charles, la tête me tourne un peu ! qu’elle me dit. Elle allait quand même pas dégueuler dans mon plume ! Je l’ai relevée, direction salle de bain, la tête au-dessus des chiottes, rien, alors la tête sous l’eau froide, elle a crié un peu, je l’essuie et au paddock, Je me sens mieux, qu’elle me dit. Après ça, les trucs cochon... Elle s’est endormie comme une putain de masse. Je lui ai redonné un coup de léchouille au nombril, l’ai peloté un peu, ses petits seins, son ventre chaud, un peu les poils, un peu plus le cul, putain de bordel de dieu, ce cul ! Allez, on se calme ! que je me suis dit. Je suis allé me servir une bière, tout était silencieux, pas une seule bagnole, le moment idéal pour un petit peu de musique. J’ai mis Britten, A midsummer night’s dream. Je pensais à ces connards de branleurs qui croient que le Nirvâna on y arrive en se bourrant de pastilles avec des lapins dessus, les cons !, cons et ignares ! Quand elle dormait, Hildegarde savait se tenir, elle s’était retournée dans son coin, au poil !, je me suis allongé, lui ai mis la main sur le cul, bonne nuit, le Nirvâna...

- T’en tenais une bonne hier au soir !
- Désolée ! Mais, tu aurais dû voir ça ! Dhuoda avait organisé une fête chez elle, une fête chocolat !
- Chocolat fondu ?
- Oh, oui, et puis...
- Me dis pas que tu t’es bourrée au chocolat ?
- Pfff...
- Et alors ?
- Le chocolat, fallait le manger sur le corps des autres, on avait écrit le nom de chacun sur des bouts de papier et, sur d’autres bouts de papier, les parties du corps, on tirait au sort...
- Et alors, toi ?
- Victor, genou !
- Pas bien méchant !
- Non, ça allait, mais Héloïse !
- Ouais, quoi ?
- Ben... Laurent...
- Laurent quoi ?
- Ben...
- Allez, fais pas ta mijaurée, bite ?
- Non, pire !
- Alors ?
- Testicules...
- Amusant !
- Tu sais pas ce que je lui ai dit ?
- Bien sûr que non !
- Comment ça bien sûr que non ?
- Ben, non, évidemment que je sais pas ce que tu lui as dit, puisque c’est toi qui le sais !
- T’es con !
- On peut pas rigoler avec toi ! Bon, alors ?
- Je lui ai dit que ça aurait plu à Monluc !
- Elle me dit : Charles Monluc ?, je lui réponds que oui, et elle continue : Celui qui écrit dans TéléPlus ?, ben oui, celui qui écrit dans TéléPlus, Tu connais Charles Monluc ?, bien sûr que je connaissais Charles Montluc !
- Dis donc, je suis célèbre !
- Oh, t’emballe pas, TéléPlus, c’est la seule chose qu’elle lit, alors tu comprends...
- Ouais, encore une intellectuelle !
- Quoi ?
- Rien. Bon, mais quand même, et alors ?
- Alors ? Ben, elle était impressionnée, et tu sais quoi ?
- Évidemment non !
- Ne recommence pas, tu veux ?
- D’ac’ !
- Elle me demande si des fois je pourrais pas te la présenter ?
- Et alors ?
- J’ai dit qu’on verrait, j’ai bien fait, non ?
- Mouais. Et elle est comment ta Laurent-testicules ?
- Euh... ben... pas trop mal.
- Quoi, t’es jalouse ? Elle est canon, c’est ça ?
- Elle lit TéléPlus !
- Et alors, tu sais qui le dirige ton TéléPlus ? Et puis, après son coup de Laurent-testicules, l’ambiance vin de messe, ça devrait être un peu loin !
- Ce sont ses parents qui achètent ça, pas elle ! Qui dirige TéléPlus ? Non.
- Moi oui, et je peux t’assurer qu’après ça, les lectrices, c’est de la petite bière !
- Ça veut dire quoi ?
- Rien, laisser tomber, alors qu’est-ce tu fais, tu te barres ou on baise ?
- Tu penses vraiment qu’à ça !
- Qu’à ça, non, mais avec toi, je sais pas ce qui se passe, je suis sentimental !
- Allez, arrête de délirer, je te téléphone, d’accord ?
- D’ac’ ! Ciao belladonna !

Son putain de cul du tonnerre de dieu est parti avec le reste, elle le faisait bouger avec une grâce !, putain de merde !, c’était beau à voir, je lui en aurais bien remis un petit coup ! Bon, Hildegarde avait raison, arrêtons de délirer, au boulot ! C’est quoi l’amour ?

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